PARIS VIII — ANTIBES
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LA GALERIE GISMONDI
UNE HISTOIRE D'ART
ET DE FAMILLE

Il est des lieux où le temps révèle ses vertus, où le passé et le présent se confondent en faveur du beau. Dans le monde de l’Art, la galerie Gismondi demeure l’un d’eux : un gardien du temps, des savoirs et des savoir-faire des métiers d’art et de celui d’antiquaire.
Histoire de la galerie
En 1982, forte de son succès, la galerie Gismondi déménage rue Royale à Paris. Le couple s’inscrit en quelques années parmi les antiquaires renommés de la capitale. Image Son activité parisienne ne l’éloigne cependant pas du soleil azuréen. Jean Gismondi défend le lien entre l’art et l’artisanat à l’instar des productions artistiques de la Renaissance et du Baroque, dont il s’est fait spécialiste. Il collabore avec les artisans les plus talentueux de leur spécialité, dont nombre d’entre eux sont réunis à l’époque dans le Sud de la France. Ébénistes, marbriers, bronziers, restaurateurs de tableaux ou de dessins anciens, l’antiquaire s’engage à pérenniser les savoir-faire ancestraux et les métiers d’art.

Savoir-faire et métiers d'art
















Dans les années 1980, la galerie Gismondi revendique cette fois la porosité des périodes artistiques, conjuguant avant l’heure l’art ancien et l’art contemporain. Sur les foires internationales ou dans les salons de la rue Royale, des cabinets Renaissance voisinent avec des compositions de Damien Hirst, des boiseries du XVIIe siècle sont parées de toiles de JonOne et d’œuvres de Rudolf Stingel, des commodes du XVIIIe sont surmontées de sculptures de César ou d’Arman. Les Gismondi font du mariage des genres et des époques un art qui se transmet.

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Sabrina Gismondi partage très tôt avec ses parents le goût des objets et de l’esthétique. Adulte, elle rejoint l’entreprise familiale et développe aux côtés de Jean et Colette, pendant plusieurs décennies, une fine connaissance du marché de l’art. Il y a vingt ans, elle prend naturellement la succession de la galerie parisienne, accompagnée par Éric Reymond.

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À la tête d’un important atelier d’ébénisterie antibois et expert CNES (chambre nationale des experts spécialisés) en mobilier et objets d’art des XVIIe et XVIIIe siècles, Éric Reymond fut pendant trente ans le bras droit de Jean Gismondi, en charge notamment des acquisitions.




À l’image de Jean et Colette Gismondi, Sabrina Gismondi et Éric Reymond orchestrent l’enseigne rue Royale avec passion et exigence. Leur expertise, enrichie par celle de l’équipe qui les entoure depuis de nombreuses années, reflète la spécificité que revêt le métier d’antiquaire. Les acquisitions réalisées sous le regard averti d’Éric Reymond, nourries par les recherches approfondies menées par Laurence Armando, historienne de l’art, se révèlent régulièrement être des belles découvertes. La dernière en date fut celle du quadretto représentant Pégase avec Bellérophon à la source Pirène, attribué à Dominique Florentin (Italie, XVIe siècle).

En dehors de la galerie, les Gismondi présentent leurs plus beaux objets dans un écrin monumental situé dans les collines antiboises, acquis par Jean et Colette en 1989 : la Bastide du Roy. Cette magnifique propriété fut le cadeau de noce d’Henri IV, en 1608, puis du Comte de Polignac et de son épouse, Marie-Blanche Lanvin – de la part de la célèbre créatrice Jeanne Lanvin. Les artistes y sont accueillis chaleureusement, y séjournant parfois plusieurs années, comme ce fut le cas de César. Cette demeure mythique, aujourd’hui un haut lieu de réception de la Riviera, est dirigée depuis 2017 par Divina Gismondi, la plus jeune fille du couple, elle-même spécialisée dans l’art moderne et contemporain.


Depuis 2021, Marius Jacob-Gismondi incarne la troisième génération de Gismondi au sein de la galerie rue Royale. Spécialisé également dans l’art moderne et contemporain – il fonde Darmo avec Alexis de Bernède en 2018 –, le fils de Sabrina Gismondi prolonge l’ambition de son grand-père en œuvrant pour réduire les frontières qui séparent encore l’art d’hier et d’aujourd’hui.

Sélection d'œuvres de la galerie
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L’histoire de la galerie débute en 1966, lorsque Jean et Colette Gismondi ouvrent leur première galerie sur les remparts d'Antibes. Très vite, la boutique se spécialise dans le mobilier, les objets d’art et de curiosité du Moyen-Âge au XIXe siècle. Jean Gismondi devient un acteur incontournable de l’effervescence artistique qui règne sur la Côte d’Azur depuis l’après-guerre, créant en 1971 le Salon des Antiquaires d’Antibes.

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LA GALERIE GISMONDI UNE HISTOIRE D'ART ET DE FAMILLE
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Il est des lieux où le temps révèle ses vertus, où le passé et le présent se confondent en faveur du beau. Dans le monde de l’Art, la galerie Gismondi demeure l’un d’eux : un gardien du temps, des savoirs et des savoir-faire des métiers d’art et de celui d’antiquaire.
Histoire de la galerie

L’histoire de la galerie débute en 1966, lorsque Jean et Colette Gismondi ouvrent leur première galerie sur les remparts d'Antibes. Très vite, la boutique se spécialise dans le mobilier, les objets d’art et de curiosité du Moyen-Âge au XIXe siècle. Jean Gismondi devient un acteur incontournable de l’effervescence artistique qui règne sur la Côte d’Azur depuis l’après-guerre, créant en 1971 le Salon des Antiquaires d’Antibes.


En 1982, forte de son succès, la galerie Gismondi déménage rue Royale à Paris. Le couple s’inscrit en quelques années parmi les antiquaires renommés de la capitale. Image Son activité parisienne ne l’éloigne cependant pas du soleil azuréen. Jean Gismondi défend le lien entre l’art et l’artisanat à l’instar des productions artistiques de la Renaissance et du Baroque, dont il s’est fait spécialiste. Il collabore avec les artisans les plus talentueux de leur spécialité, dont nombre d’entre eux sont réunis à l’époque dans le Sud de la France. Ébénistes, marbriers, bronziers, restaurateurs de tableaux ou de dessins anciens, l’antiquaire s’engage à pérenniser les savoir-faire ancestraux et les métiers d’art.

Savoir-faire et métiers d'art
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Dans les années 1980, la galerie Gismondi revendique cette fois la porosité des périodes artistiques, conjuguant avant l’heure l’art ancien et l’art contemporain. Sur les foires internationales ou dans les salons de la rue Royale, des cabinets Renaissance voisinent avec des compositions de Damien Hirst, des boiseries du XVIIe siècle sont parées de toiles de JonOne et d’œuvres de Rudolf Stingel, des commodes du XVIIIe sont surmontées de sculptures de César ou d’Arman. Les Gismondi font du mariage des genres et des époques un art qui se transmet.

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Sabrina Gismondi partage très tôt avec ses parents le goût des objets et de l’esthétique. Adulte, elle rejoint l’entreprise familiale et développe aux côtés de Jean et Colette, pendant plusieurs décennies, une fine connaissance du marché de l’art. Il y a vingt ans, elle prend naturellement la succession de la galerie parisienne, accompagnée par Éric Reymond.

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À la tête d’un important atelier d’ébénisterie antibois et expert CNES (chambre nationale des experts spécialisés) en mobilier et objets d’art des XVIIe et XVIIIe siècles, Éric Reymond fut pendant trente ans le bras droit de Jean Gismondi, en charge notamment des acquisitions.




À l’image de Jean et Colette Gismondi, Sabrina Gismondi et Éric Reymond orchestrent l’enseigne rue Royale avec passion et exigence. Leur expertise, enrichie par celle de l’équipe qui les entoure depuis de nombreuses années, reflète la spécificité que revêt le métier d’antiquaire. Les acquisitions réalisées sous le regard averti d’Éric Reymond, nourries par les recherches approfondies menées par Laurence Armando, historienne de l’art, se révèlent régulièrement être des belles découvertes. La dernière en date fut celle du quadretto représentant Pégase avec Bellérophon à la source Pirène, attribué à Dominique Florentin (Italie, XVIe siècle).

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En dehors de la galerie, les Gismondi présentent leurs plus beaux objets dans un écrin monumental situé dans les collines antiboises, acquis par Jean et Colette en 1989 : la Bastide du Roy. Cette magnifique propriété fut le cadeau de noce d’Henri IV, en 1608, puis du Comte de Polignac et de son épouse, Marie-Blanche Lanvin – de la part de la célèbre créatrice Jeanne Lanvin. Les artistes y sont accueillis chaleureusement, y séjournant parfois plusieurs années, comme ce fut le cas de César. Cette demeure mythique, aujourd’hui un haut lieu de réception de la Riviera, est dirigée depuis 2017 par Divina Gismondi, la plus jeune fille du couple, elle-même spécialisée dans l’art moderne et contemporain.


Depuis 2021, Marius Jacob-Gismondi incarne la troisième génération de Gismondi au sein de la galerie rue Royale. Spécialisé également dans l’art moderne et contemporain – il fonde Darmo avec Alexis de Bernède en 2018 –, le fils de Sabrina Gismondi prolonge l’ambition de son grand-père en œuvrant pour réduire les frontières qui séparent encore l’art d’hier et d’aujourd’hui.

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